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C’est dans le cadre du cours « Carnet en ligne » que je présente un outil que j’utilise régulièrement, le « moodboard ». Il me permet de rassembler et de stocker des œuvres qui m’inspirent et qui peuvent avoir un lien avec mon projet d’expérimentation. Au travers de ce « moodboard » je présente des œuvres issues l’Histoire de l’art, de galeries et de créations personnelles de première année de Master.

C’est un outil que j’apprécie particulièrement car il constitue un excellent support de réflexion et de discussion ; je l’utilise tout particulièrement en tant qu’outil visuel lorsque je suis en phase de créations graphiques ou plastiques.

Cette production n’est pas en lien direct avec le rendu final de mon projet d’expérimentation ; c’est un support qui me permet de présenter les liens entre ma création de fin d’année et ma recherche théorique et prendre du recul sur mon sujet. La thématique retenue pour mon sujet de mémoire est organisée autour d’un questionnement sur Internet et les outils numériques : en quoi et comment renforcent-ils les inégalités d’accès aux industries culturelles. Les industries culturelles et créatives se définissent dans notre projet comme étant “les arts plastiques et graphiques, la musique, le spectacle vivant, le cinéma, la télévision, la radio, les jeux vidéo, le livre et la presse.”

Au-travers de ce « moodboard », Je souhaite présenter des données, des auteurs et des chercheurs. 

Le "moodbard" est un support méthodologique précieux me permettant de structurer ma pensée. A la fois pour l'aspect artistique et créatif mais également dans le registre de la réflexion théorique. L'objectif du "moodboard" est de me faire progresser dans ma réflexion et la recherche dans laquelle je me suis engagée.

Je souhaite, à partir de ma création que chacun se questionne sur sa consommation. Il me semble fondamental de s’interroger sur le capital culturel de chacun et les raisons des inégalités qui semblent s’accentuer avec la fracture numérique.

Le Web 2.0 se donnait comme finalité l’accès à l’information pour tous.  Aujourd’hui le web 2.0 repose sur le système « hyper consumériste », très éloigné des objectifs de bien-être et d’éducation initiaux. Les dérives se sont d’ailleurs accentuées ces dernières années (cyber-harcèlement, fake-news, « infobésité », impact sur la santé des utilisateurs).

Je pense faire évoluer ma création vers une installation afin que le spectateur se sente véritablement concerné par cette problématique de l’utilisation des nouveaux supports numériques et les dérives que l’on peut y constater, notamment l’orientation de ses choix. La « manipulation » est un des grands dangers du numérique. Il me semble important de prévenir.

L’idée n’est pas d’imposer aux internautes la consommation de contenus ciblés tels que des contenus issus des industries culturelles et créatives pour les plus privilégiés ou initiés, et de d’orienter les autres vers des contenus moins riches.  Il faudrait sans doute que les algorithmes proposent des choix plus diversifiés pour chacun d’entre nous.

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